C’était une journée ensoleillée et il me semblait que c’était le jour idéal pour rendre visite à mon père : Alexander d’Estenar.Il y a peu de temps je me trouvais dans le futur et j’avais pris la décision de retourner dans le passé. Pour réaliser un tel exploit j’avais utilisé une bague de la légion, celle-ci me permettait de voyager à travers le temps. Je m’étais donner une mission qui me tenait beaucoup à cœur, moi Laura d’Estenar je devais tout faire pour séparer mon père de ma propre mère. Cela peu semblait insensé d’accomplir un tel  geste mais il y a quelque mois une réalité s’était imposer à moi. Si ma mère Alyssia et mon père Alexander restait ensemble  jamais mon demi frère Kyle ne verrait le jour. La seule pensée à ce sujet me fendait le cœur je m’étais attachée à ce demi-frère que je considérais comme mon propre frère. Et pour qu’il vienne au monde il fallait que je fasse tout pour que mon père ait une relation avec Chloé Sullivan. Mais cela s’annonçait très mal car mon père aimait profondément ma mère. J’avais réfléchis à cette idée et j’avais monté plusieurs stratagèmes pour les séparer. Mais il fallait avant tout que je gagne leur confiance à tous les deux. Et pour cela je ne pouvais me permettre de me présenter devant mes parents avec mon apparence d’enfant. Alors j’avais pris le physique que j’aurai eu à 17 ans : cheveux blonds, yeux verts… Ma seule crainte était que mes parents remarquent ma ressemblance forcée avec ma mère. Il ne me fut pas difficile de trouver l’adresse de mon père celui-ci habitait dans un appartement en plein centre de Métropolis. Une fois arrivée devant son immeuble je montai les escaliers jusque devant la porte de son domicile. Avant de frapper j’établis un mensonge à dire à mon père. Une fois celui-ci trouvait j’appuis sur la sonnette, un silence s’ensuivit jusqu’au bruit de pas que je pouvais me permettre d’entendre grâce à mes pouvoirs. La porte s’ouvrit et le visage de mon père apparut il me demanda : Bonjour Mademoiselle, vous désirez quelque chose ? Je relevais la tête, je m’étais forcée à pleurer pour que mon visage soit recouvert de larmes.
Je prononçais seulement quelques mots : « Aidez moi je vous en supplie !!! »

Depuis quelque temps, Alexander et moi nous étions remis ensemble, en effet après une petite mise au point en Argentine nous nous étions tout deux rendus compte que les sentiments que l’on avait pu ressentir l’un envers l’autre avant que Zod vienne s’en mêler étaient restés très présents et qui nous été totalement impossible de faire une croix dessus. Cependant, la menace de Zod était toujours présente car j’obéissais encore à ses ordres et continué de jouer sur les deux tableaux, pour notre sécurité à Alexander et moi ainsi que celle de nos proches, notre relation était obligée de rester secrète.

Ce matin là, j’avais rendez vous avec l’homme de ma vie sur le toit de son immeuble et j’étais actuellement très en retard. Il m’était tout à fait impossible de m’y rendre en volant c’était bien trop risqué à cette heure là de la journée. C’était donc d’un pas très soutenue est quasiment en courant que je traversais métropolis afin de rejoindre l’appartement d’Alexander.  Je n’avais bien sur là par contre pas l’intention de monter tous les escaliers afin de rejoindre le toit et c’est donc en un seul bond que je me retrouvais tout en haut de l’immeuble.   J’avais effectivement prêt de demi heure de retard cependant Alexander n’était toujours pas là ce qui était tout à fait étrange. Que faisait-il ? il était totalement impossible que Alex ai oublié notre rendez-vous, il devait avoir eu un empêchement ou il était en danger ou bien alors il dormait encore ce qui était aussi une possibilité probable.

Bon, je n’allais pas rester là à l’attendre pendant des heures je décidai alors d’aller directement le rejoindre dans son appartement si il y était. C’est ce que je fis. En peu de temps je me trouvais devant sa porte.  Ma curiosité prit le dessus encore une fois et j’utilisai ma super ouïe afin de savoir si Alexander était à l’intérieur ou non. Et ce que j’entendis me surpris grandement. J’identifiai tout d’abord la voix d’Alexander qui était bel et bien présent à l’intérieur de l’appartement et aussi une autre voix… une voix féminine qui me semblait familière mais que je ne pouvais pas pleinement identifier ; Mais que faisait Alex avec une fille à cette ci ?
Je décidai d’entrer. Sans frapper c’est vrai, mais bon à ce moment là, j’avais pleinement oublié les bonnes manières humaines. J’entrai donc dans l’appartement. Mon regard se posa d’abord sur la jeune fille dont j’avais entendu la voix il y a quelques instants, elle était âgée approximativement d’une vingtaine d’année et c’était une jolie blonde. Encore une fois son physique me semblait aussi familié que sa voix mais pourtant je n’arrivais absolument pas à savoir de qui il s’agissait. En second lieu mon regard se posa sur Alexander en pleine conversation avec cette fille.  Je m’approchai de lui et entourais mon bras autour de sa taille en signe d’appartenance et l’embrassait en guise de bonjour. Je lançais un regard noir à la fille en face avant de lui dire sèchement :

- Bonjour, puis-je savoir qui vous êtes et ce que vous faîte ici ?

Apparemment ma mascarade pour réussir à pénétrer dans l’appartement de mon père avait fonctionné. Alexander d’Estenar m’invita à m’asseoir sur un fauteuil et comme j’aurai put m’y attendre à me poser des questions : "Ecoutez Mademoiselle ! Calmez-vous et dites moi d’où vous venez ? Est-ce que je connais quelqu’un de votre famille ? Vous voulez que j’appelle quelqu’un que vous connaissez ? " Avant de rentre visite à mon père j’avais inventé une fausse identité pour éviter qu’on me reconnaisse. Donc à dater de cette heure je me nommerai Lucie Hudson, je vivais à des kilomètres de Métropolis. Je répondis donc à ces questions tout en gardant mon air terrifié : " Non, non vous ne connaissez personne de ma famille. Non personne ne pourra m’aider je suis désolé de vous déranger !! Je ne voulais pas c’est juste que je n’ai pas eu le choix…" Alors que je prononçais ces paroles des larmes continuaient de dégouliner sur mes joues. Il me suffisait de regarder mon père pour comprendre que mon stratagème fonctionnait à merveille. Il croyait en toutes mes paroles, ce qui rendait mon projet encore plus facile à réaliser. « Plutôt si, … Nous avons un lien qui nous unis comme le lien qui unis une mère à sa fille. Mais nous deux, il est sensiblement plus complexe… Notre lien est celui … »
Je fus coupée. Une femme était entrée. Mais pas n’importe laquelle. Cette femme était blonde aux yeux verts, tout comme moi. C’était ma mère.
Elle traversa la salle, pris mon père par la taille et l’embrassa, comme elle l’avait fait… La fois ou je l’avais vue sans mon demi-frère, dans le futur. Des questions défilaient dans ma tête… Etait-il trop tard ? Non. Cela ne pouvait être ainsi. Je ne pouvais échouer.
Ma mère se tourna ensuite vers moi et me dit avec aucune moindre compassion en me voyant en pleurs : « Bonjour, puis-je savoir qui vous êtes et ce que vous faites ici ? » Une idée me vint. Je répondis, tout naturellement sur un ton sec : « Assez de vouvoiements, tu sais qui je suis et ce que je suis venu faire ! » Ainsi, mon père allait penser que ma mère et ma fausse moi nous connaissions, ce qui faciliterais grandement mon but…

Notre conversation entre Alexander et Alyssia tournait de plus en plus en mon avantage. Ma réflexion envers mon père avait fonctionné, car Alex commençait à poser de nombreuses questions à ma mère : « Vous vous connaissez toutes les deux ? Alyssia ne me dis pas que cette jeune femme fait partit de l’Ordre Kandorienne ? Ne me dis pas que « tu sais qui » se mêle encore de nos affaires ? Ne me dis surtout pas que ce monstre connait l’emplacement secret d’où se cache Laura ? »
Au fil de ces paroles je sentis une méfiance naitre dans la voix d’Alexander. Je n’aurais put rêver de mieux pour que ma mission parvienne à son but qui consistait à tout faire pour que la séparation entre mes parents soit la plus rapide que possible. Car sans le vouloir j’avais ravivé une ancienne rancœur qui il y a quelque temps avait failli les séparer. Cette rancœur était bien évidemment lier à Zodd, pour qui ma mère travaillait avant et peut être encore aujourd’hui. Alors que je n’étais âgée d’à peine 7 ans un général Kandorien très puissant avait voulu m’intégrer à sa cause. Ce qui avait provoqué un violent refus de la part de mon père contre ma mère qui ne faisait qu’obéir aux ordres de son maitre. Si je voulais raviver cette ancienne rancune il me suffisait d’utiliser ma bague de la Légion pour reprendre mon apparence de petite fille et de faire croire à mon père que Zodd avait retrouvé ma trace. C’est à ce moment là que mon père accusera ma mère d’avoir rompu son engagement qui consistait à garder le lieu ou je vivais top secret.
Cependant je ne pouvais me permettre de mettre en œuvre cette ruse pour le moment il fallait à tout prix que j’obtienne leur confiance à tous les deux. Ce qui n’allait pas tarder car pour le moment mon père apportait plus d’importance à ce que je lui disais qu’à la confiance qu’autrefois il avait accordé à ma mère.
Tandis qu’une dispute éclatait entre mes deux parents je ne pus réprimer un sourire victorieux…